L’avenir de l’immobilier résidentiel post Covid-19

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L’immobilier apparaît comme l’un des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire qui secoue le monde depuis 2020. Ayant contraint les habitants à rester chez eux, cela a réduit la demande dans ce secteur.

Alors que cette crise semble maitrisée, l’immobilier peine à se relever et on s’interroge sur l’avenir de ce secteur après cette période difficile. Néanmoins, quelques facteurs pourront nous aider à mieux comprendre ce contexte. Cet article vous en dit plus.

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Quel est le bilan post-covid de l’immobilier du marché immobilier ?

Bien que l’immobilier soit un domaine généralement connu pour résister aux crises, il n’a pas été épargné par la covid-19. Afin de savoir comment orienter les prochains placements et ce à quoi s’attendre sur le long terme, il urge d’établir au préalable un bilan post-covid.

Contrairement à l’année d’avant la crise, sacrée année de l’immobilier et qui a battu le record de 1 059 000 unités de vente immobilière ; en 2020 une baisse de plus de 25 % a été observée au niveau des transactions. À cela s’ajoute un durcissement flagrant des conditions d’octroi des prêts par les banques. D’ailleurs, la majorité des établissements bancaires ne prêtent plus au-delà de 25 ans et exigent des apports conséquents même pour un taux d’endettement avoisinant les 33 %.

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Cependant, les effets de l’enfermement et l’inconfort du confinement ont augmenté chez les Français l’intérêt d’investir dans l’immobilier résidentiel. Le souci de disposer d’un logement vaste, bien aéré, avec un espace extérieur est devenu une priorité augmentant ainsi la demande de l’immobilier résidentiel à la sortie de la crise.

Quel est l’avenir de l’immobilier résidentiel après la pandémie ?

immobilier résidentiel après covid

Donner trop tôt un avis tranché serait comme vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Car, autant il est probable que le marché de l’immobilier résidentiel connaisse un essor durable, autant il est possible d’observer un déficit du marché sur le long terme.

Toutefois, c’est un constat positif qui se fait actuellement en termes d’investissement dans l’immobilier résidentiel. En effet, pendant que la bourse se présente comme un placement spéculatif, de plus en plus de français font confiance à la pierre.

Comme on pouvait s’y attendre, l’immobilier résidentiel connait un boom et les critères d’achat ont également changé. Nombreuses sont les personnes qui estiment que leur logement actuel n’est pas adapté à leurs besoins et qui souhaitent accélérer le changement. Ainsi, de 64 %, la demande de logements résidentiels est montée à plus de 81 %, en moins d’un an. Les besoins se portent sur des logements avec un vaste intérieur et un extérieur tout aussi grand. La proximité du lieu de travail n’étant plus une priorité avec l’essor du télétravail, la majorité des acquéreurs mise sur des cadres calmes et paisibles. D’ailleurs, selon une récente étude, plus de 25 % des acquéreurs aspirent à plus de quiétude et de paix.

Ils préfèrent de ce fait s’orienter vers les petites villes et la province ; loin de l’agitation, à condition bien sûr d’avoir un bon accès à internet. Dans la même optique, les résidences secondaires reviennent à l’ordre du jour et attirent davantage de familles.

En définitive, c’est un constat optimiste qui est effectué quant à l’avenir de l’immobilier résidentiel. Car, c’est un engouement fort qu’affichent les Français pour la pierre et plus précisément pour les logements résidentiels. Seulement, l’incertitude sanitaire et économique est encore grande, obligeant les investisseurs à la prudence et ralentissant légèrement le marché immobilier.

Justin